“Tables Will Turn” signe le grand retour du chanteur sénégalais Faada Freddy après un long silence discographique depuis la sortie en 2016 de son premier opus “The Gospel Journey”.
Un album qui avait été réalisé sans aucun autre instrument que sa voix, des percussions corporelles et qui a enflammé la planète musique le transportant un peu partout dans le monde au cours de ses 300 concerts. L’artiste autodidacte cultive admirablement ses racines africaines, le rap, la soul et le gospel, capable d’aller puiser dans la ferveur du flow ragamuffin des évangélistes rastas.
L’incroyable universalité de son style fait que Faada Freddy enchante tous les publics avec sa personnalité généreuse et sa voix exceptionnelle.
Après un passage très remarquable en mars 2017, il enflammera de nouveau la scène des Arcs dans une version totalement acoustique et uniquement rythmée de pulsations organiques.
À écouter : « Tables Will Turn » (THINK ZIK!)
Faada Freddy : chant
Marion Cassel : choeur
Philippe Aglae : choeur
Emmanuel Vincent : choeur
Jean-Marc Lerigab : choeur
Marin Gamet : choeur, percussion
Thomas Kahn utilise sa colère comme unique combustible. « Sauf que j’avais en moi des choses plus douces à exprimer que ce style de musique ne pouvait rendre. C’est là où j’ai commencé à me rapprocher de la soul. » Approche forcément conditionnée par l’écoute de quelques incontournables de Ray Charles à Sam Cooke, d’Otis Redding à Al Green. « Charles Bradley aussi, pour la voix, ce qu’elle traduisait de son parcours accidenté. » Cette révélation va exiger huit ans d’initiation et d’appropriation au cours desquels il se produit dans les couloirs du métro parisien, concourt à The Voice (où il interprète le Redemption Song de Marley), fait les découvertes du Printemps de Bourges et enchaine 200 concerts. En 2014 il enregistre un premier EP, Bluedy Mary dans une grange à foin suivi d’un second Pulse deux ans plus tard. Puis un premier album Slide Back paru en 2019 aux contours sonores plus pop mais dont un titre, Blame & Regrets, annonce This is Real tant pour la panoplie d’instruments à vent que pour la mise à nu existentielle. « Il s’agissait de faire un bilan, avec reproches et regrets, que j’estimais nécessaire pour avancer. »